Coalitions politiques et occidentalisme
Le "pro-occidentalisme" est une option politique difficile, cette semaine.
Au Pakistan, la coalition anti-Musharraf est en train de se déchirer (voir bbc). Vous me direz, ils ne s'agit pas, à proprement parler, de pro-occidentalisme. Toutefois, il s'agit peu ou prou de pouvoir constituer une offre politique non-islamiste. Sachant que le différend tient à la réintégration des juges, garant d'une indépendance de la justice. Anecdotique ? mais les répercussions sur l'Afghanistan sont très importantes, et cette crise intérieure pakistanaise favorise toujours les extrêmes, notamment sur les frontières.
En Ukraine, c'est la coalition entre Mme Timotchenko et le président qui est en crise (voir Le Monde). On sent qu'une recompostion est possible, le BIoT de Mme Timochenko envisageant une alliance avec les pro-russes. Le soutien à l'OTAN serait probablement une des choses abandonnées le plus rapidement dans cette nouvelle configuration.
En Serbie, les DS ne peut arriver au pouvoir que s'il s'allie au SPS, parti socialiste serbe, auaparavant dirigé par M. Milosevic. Pour arriver à l'Europe, faut-il s'allier avec eux ? encore un choix politique très difficile.
Dans le Caucase, "Moscou accuse l'Occident de "déstabiliser" le Caucase en aidant Tbilissi" (AFP). Mais il s'agit là de la continuation d'une politique connue, et déjà signalée dans ce blog (ici Caucase : militarisation en cours )
Mais il ressort de tout ceci que "l'Occident" continue de polariser de nombreuses scènes politiques de par le monde.
Olivier Kempf
Au Pakistan, la coalition anti-Musharraf est en train de se déchirer (voir bbc). Vous me direz, ils ne s'agit pas, à proprement parler, de pro-occidentalisme. Toutefois, il s'agit peu ou prou de pouvoir constituer une offre politique non-islamiste. Sachant que le différend tient à la réintégration des juges, garant d'une indépendance de la justice. Anecdotique ? mais les répercussions sur l'Afghanistan sont très importantes, et cette crise intérieure pakistanaise favorise toujours les extrêmes, notamment sur les frontières.
En Ukraine, c'est la coalition entre Mme Timotchenko et le président qui est en crise (voir Le Monde). On sent qu'une recompostion est possible, le BIoT de Mme Timochenko envisageant une alliance avec les pro-russes. Le soutien à l'OTAN serait probablement une des choses abandonnées le plus rapidement dans cette nouvelle configuration.
En Serbie, les DS ne peut arriver au pouvoir que s'il s'allie au SPS, parti socialiste serbe, auaparavant dirigé par M. Milosevic. Pour arriver à l'Europe, faut-il s'allier avec eux ? encore un choix politique très difficile.
Dans le Caucase, "Moscou accuse l'Occident de "déstabiliser" le Caucase en aidant Tbilissi" (AFP). Mais il s'agit là de la continuation d'une politique connue, et déjà signalée dans ce blog (ici Caucase : militarisation en cours )
Mais il ressort de tout ceci que "l'Occident" continue de polariser de nombreuses scènes politiques de par le monde.
Olivier Kempf