Port spatial

Publié le

J'ai noté cette jolie expression, trouvée dans  un article du Monde :

port spatial européen.

Certes, on connaissait depuis longtemps les vaisseaux spatiaux. De même, les pilotes de ces engins étaient tous des nautes (astro, cosmo, spatio-nautes).

Mais je ne m'étais jamais interrogé sur la façon de nommer Baïkonour, Cap Canaveral, Houston et Kourou.

Oh ! bien sûr, un "port spatial" me va très bien.

Cela rend bien compte de la nouvelle dimension géographique que revêt l'espace (voir Colin Gray).

Bon, dans l'article, je note aussi l'alliance durable entre Russie et Europe en matière européenne. Tout comme je note par ailleurs que les Chinois sont bien installés dans Galileo.

Il y a comme une ébauche, une esquisse, une promesse là-derrière.

Mais ce doit être encore mon esprit suspicieux !

Olivier Kempf

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B
Rétractation de la mondialisation ou volonté de corriger/atténuer ses effets? Le poids des questions agricoles montrent bien que les pays ne sont pas encore prêts à assumer une économie entièrement mondialisée parce qu'ils craignent ses effets (cf déclaration du ministre indien) . Et cette volonté de maîtriser les conséquences de la mondialisation, liée aux peurs parfois irrationnelles qu'elle suscite, ne date pas d'hier. Pour preuve, je ne résiste pas à vous révéler le discours inaugural d'un Président américain, trouvé au hasard d'une lecture estivale: "le développement du capitalisme nous apporte bien-être matériel mais nous impose également de prendre en compte l'anxiété que génère cette accumulation de biens... Nous devons trouver une solution à cette crise : l'avenir de la démocratie à travers le monde entier en dépend". Roosevelt, le 4 mars 1905 (Theodore, pas Franklin!!)
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<br /> Oui.<br /> Au fait, je crois que ce commentaire vient en complément du billet sur Doha<br /> Th Franklin est effectivement une référence de la diplomatie américaine. Voir Kissinger et son Diplomatie, que je vous conseille de lire, si vous<br /> êtes bien qui je crois.<br /> <br /> <br />