de la porte de Versailles à Villepinte (Eurosatory)
J'étais donc hier matin porte de Versailles, à écouter le président. Sans entrer dans un commentaire de fond, juste un témoignage :
Ambiance froide plus que respectueuse. D'ailleurs, on le sentait un peu désarçonné par cette attitude générale : un auditoire ni enthousiaste ni hostile, mais froid. Du coup, il se reportait sur le soutien enjoué des ministres du premier rang.
A la fin, la sono joue la Marseillaise. Les journaux disent que l'assitance chantait : à mon témoignage, à peine un tiers, devant et au milieu, l'a fait. Par politesse, et sans enthousiasme. Ce n'était pas une foule unanime, chantant à l'unisson, transportée par l'orateur.
A la sortie, que des visages fermés.
Conclusion :
il n'a pas convaincu. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait tort...
Je suis ensuite allé à Villepinte, à Eurosatory. Tous les stratégistes que j'y ai rencontrés étaient au moins sceptiques, sinon critiques.
Ce qui ne veut pas dire qu'ils aient raison : un homme qui se pique d'intelligence et de culture a toujours tendance à trouver l'oeuvre d'autrui de faible qualité, surtout si c'est une oeuvre commune et qu'il ne fait pas partie du cénacle....
Conclusion :
là non plus, il n'a pas convaincu.
Dans la voiture, je lis le LB au cours du trajet du retour. Qu'est-ce qu'il est long ! beaucoup plus que celui de 1994.
J'y trouve des vérités, des échaffaudages hasardeux, des paris (ce qui n'est pas forcément criticable : l'action politique passe aussi par là), des raccourcis, des décisions, des trop peu, des trop long,....
On écrit "les personnels" ce qui est horripilant, on approuve la doctrine d'action préemptive au détour d'une page sans plus d'explication, on consacre six lignes à la prllifération dont on nous dit que c'est une menace majeure, ....
Conclusion des conclusions :
Un LB qui peine à convaincre, au premier abord. On y reviendra...
Oliveir Kempf