Cas de divorce ?

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Une brève dans le Figaro Magazine de ce week-end :
François Fillon pourrait mettre sa démission dans la balance s'il n'y avait pas suffisamment d'avancées en matière d'Europe de la défense et qu'on rejoignait, malgré tout, la structure militaire intégrée....

Cela renvoit à ce qu'évoquait F Jauvert : M. Sarkozy serait un pur atlantiste, quand M. Fillon serait un Bruxelliste. Or, cette thèse n'a jamais été démentie.

Cette brève n'est bien sûr pas innocente.
1/ Parce qu'elle évoque des critères de départ du premier ministre, ce qui, de sa part, est une première.
2/ Parce qu'elle met l'OTAN (et donc la ligne atlantiste) en cause, ce qui ne manquera pas de frapper l'observateur. Une rupture sur une question de politique étrangère serait une première, là aussi. Un prétexte, probablement (afin de ne pas désavouer les réformes engagées et, pour M. Fillon, d'apparaître comme un réformateur).

Or, l'observateur est bien forcé de constater qu'il y a peu d'avancées claires en vue en matière d'Europe de la défense. Notamment, la question d'un centre européen de planification semble définitivement rejetée par les Anglais, malgré le discours cadre de M. Milliband prononcé cette semaine sur l'Europe (et la ligne de politique étrangère de Gordon Brown).

L'affaire est donc à suivre avec le plus grand intérêt.

Olivier Kempf

Publié dans France

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