duplicité biélorusse
Ainsi, les élections en Biélorussie n’ont permis la désignation d’aucun candidat d’opposition. Et pourtant, tout le monde y avait cru. Chacun avait remarqué la prise de distance avec Moscou à la suite de l’affaire géorgienne et, moi le premier, avait interprété cela comme une fêlure dans « l’étranger proche » : était-ce une fragilité russe ? était-ce le prochain front qui s’ouvrait ?
La duplicité biélorusse dépasse le seul cas des élections, agitées vers l’Europe pour lui faire plaisir. Les ouvertures paraissent aujourd’hui comme le moyen de marchander plus facilement avec le voisin russe : marchander le gaz, le pétrole et autres choses.
(voir l'excellent billet du 29 septembre 2008 de V. Jauvert)
Deux conclusions :
- commenter l’actualité n’est pas chose aisée pour le géopolitologue, qui a besoin de temps.
- Mais si on admet cette première conclusion, qui nous dit que ce marchandage n’est pas lui-même un trompe l’œil, et qu’il n’y a pas, quand même, une fêlure entre Minsk et Moscou ?
Rappelons nous la chouette de Hegel : est-ce encore une ruse de l’histoire ? certainement, mais laquelle ?
Olivier Kempf