Syrie : les avancées continuent, de plus en plus vite
On apprend par un petit entrefilet du Figaro de ce matin que Bachar Assad envisageait d'ouvrir une ambassade à Beyrouth lorsque la situation sera stabilisée. C'était à l'occasion d'une tournée dans le golfe.
C'est un retournement majeur, à la hauteur du caduc d'Arafat à propos de la charte de l'OLP qui appelait à la destruction d'Israël.
En effet, en annonçant cela, Damas reconnaît officiellement que le Liban est un Etat indépendant qui n'a pas vocation à être intégré dans une grande Syrie.
Cela est annoncé lors d'une tournée dans le golfe, c'est-à-dire auprès des puissance arabes sunnites (dont le Qatar qui avait oeuvré à la résolution de la crise politique libanaise).
Cela vient se rajouter au renvoi du général Shakwat, patron des renseignements militaires (voir article dans Figaro du 4 juin).
Et après les négociations avec Israël (sous les auspices de la Turquie, avec qui la Syrie a normalement un contentieux autour du sandjak d'Alexandrette, indûment attribué à Ankara par la France mandataire) (voir billet).
Bref, ça avance très vite. Et visiblement, la Syrie s'éloigne de l'Iran pour redevenir 'sunnite' et se rapprocher des Américains.
Bon, il y a la restriction à propos de la stabilisation du Liban : Assad est trop fin pour aller trop vite. Mais les messages s'accumulent.
Olivier Kempf
C'est un retournement majeur, à la hauteur du caduc d'Arafat à propos de la charte de l'OLP qui appelait à la destruction d'Israël.
En effet, en annonçant cela, Damas reconnaît officiellement que le Liban est un Etat indépendant qui n'a pas vocation à être intégré dans une grande Syrie.
Cela est annoncé lors d'une tournée dans le golfe, c'est-à-dire auprès des puissance arabes sunnites (dont le Qatar qui avait oeuvré à la résolution de la crise politique libanaise).
Cela vient se rajouter au renvoi du général Shakwat, patron des renseignements militaires (voir article dans Figaro du 4 juin).
Et après les négociations avec Israël (sous les auspices de la Turquie, avec qui la Syrie a normalement un contentieux autour du sandjak d'Alexandrette, indûment attribué à Ankara par la France mandataire) (voir billet).
Bref, ça avance très vite. Et visiblement, la Syrie s'éloigne de l'Iran pour redevenir 'sunnite' et se rapprocher des Américains.
Bon, il y a la restriction à propos de la stabilisation du Liban : Assad est trop fin pour aller trop vite. Mais les messages s'accumulent.
Olivier Kempf