Diplomatie française : le primat de l'occidentalisme
A signaler une article très intéressant d'Alain Gresh dans le Monde diplo ( voir http://www.monde-diplomatique.fr/2008/07/GRESH/16104). Pourtant, je m'étais moqué de ce journal (voir ici). Mais cet article est passionnant.
Il explique qu'il y a une vraie différence dans la diplomatie sarkozienne. En effet,d epuis des années, on estimat toujours, au bout d'un an de présidence, qu'il s'agissait de continuité en matière de politique étrangère. Sauf dans le cas de M. Saarkozy, qui a réellement mis en avant la notionde rupture.
Comment s'énonce-t-elle ?
Par la mise en avant d'une fascinationd es Etats-Unis, et donc la promotion d'un "Occident" qui est forcément atlatnsite. Les relents de pragamtisme qu'on peut déceler,d e ci delà, ne suffisent à cacher cette fascination qui insiste sur le choc des civilisations.
On est loin, même si l'auteur ne le mentionne pas, de la compréhension polysémique du mot Occident, expliquée excellement par Roger-Pol Droit, et dont j'avais rendu compte en son temps (voir billet) (il y a même une fiche de lecture, dans la colonne de droite).
Olivier Kempf