Syrie : explications
J'avais avoué ne rien y comprendre, (voir mon billet du 26 avril).
Je commence à avoir une petite idée.
En fait, l'annonce américaine de ce qu'il y avait dans le site syrien, bombardé par les Israéliens, est à décorréler du cas coréen.
Ou plutôt, les US ont joué à double bande : une pression sur la Corée, et surtout une pression sur .... le Proche-Orient.
En effet, plusisuers facteurs "bizarrres" se succèdent depuis quelques mois :
- un chef du Hezbollah (d’Imad Maghnieh) assassiné à Damas le 12 février, sans que le pouvoir Alaouite ne crie trop au scandale ni le Hezbollah à la mort ; (voir http://mediarabe.info/spip.php?article1361)
- le chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal aurait échappé à une tentative d'assassinat, vers la même époque (cf. http://www.mediarabe.info/spip.php?article1302) ;
- Israël détruit un site que l'on dit nucléaire dans le sud de la Syrie : là aussi, silence radio de la Syrie....
- Condie Rice s'impatiente des pourparlers israélo-arabes (14 voyages en quinze mois....);
- et on apprend qu'Israel est en pourparlers "secrets" avec la Syrie ; ce secret si public amène évidemment à réfléchir ;
bref, il y a un théâtre d'ombres, auquel évidemment nous ne comprenons rien, si ce n'est que tout cela semble corrélé.
On peut tirer tout de même qq conclusions, en attendant la suite des événements.
Olmert est prêt à lâcher le Golan (à l'heure des missiles balistiques, sa valeur stratégique baisse, tandis que l'alliance turque permet de contourner la question des ressources en eau) pour une reconnaissance d'Israel par la SYrie (sans parler des répercussions sur le Liban donc l'Iran, donc l'Irak d'un côté, et sur les Palestiniens, de l'autre).
Mais tout ceci se fait de façon suffisamment visible pour bien montrer qu'on attend le résultat des élections américaines.
Surtotu, mieux vaut discuter avec un Etat, plutôt qu'une autorité. Au risque def avoriser un Etat israélien bi-national (qui serait la conséquence d'un sabordage de l'autorité palestinienne). Mais c'est un autre calcul.
Je commence à avoir une petite idée.
En fait, l'annonce américaine de ce qu'il y avait dans le site syrien, bombardé par les Israéliens, est à décorréler du cas coréen.
Ou plutôt, les US ont joué à double bande : une pression sur la Corée, et surtout une pression sur .... le Proche-Orient.
En effet, plusisuers facteurs "bizarrres" se succèdent depuis quelques mois :
- un chef du Hezbollah (d’Imad Maghnieh) assassiné à Damas le 12 février, sans que le pouvoir Alaouite ne crie trop au scandale ni le Hezbollah à la mort ; (voir http://mediarabe.info/spip.php?article1361)
- le chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal aurait échappé à une tentative d'assassinat, vers la même époque (cf. http://www.mediarabe.info/spip.php?article1302) ;
- Israël détruit un site que l'on dit nucléaire dans le sud de la Syrie : là aussi, silence radio de la Syrie....
- Condie Rice s'impatiente des pourparlers israélo-arabes (14 voyages en quinze mois....);
- et on apprend qu'Israel est en pourparlers "secrets" avec la Syrie ; ce secret si public amène évidemment à réfléchir ;
bref, il y a un théâtre d'ombres, auquel évidemment nous ne comprenons rien, si ce n'est que tout cela semble corrélé.
On peut tirer tout de même qq conclusions, en attendant la suite des événements.
Olmert est prêt à lâcher le Golan (à l'heure des missiles balistiques, sa valeur stratégique baisse, tandis que l'alliance turque permet de contourner la question des ressources en eau) pour une reconnaissance d'Israel par la SYrie (sans parler des répercussions sur le Liban donc l'Iran, donc l'Irak d'un côté, et sur les Palestiniens, de l'autre).
Mais tout ceci se fait de façon suffisamment visible pour bien montrer qu'on attend le résultat des élections américaines.
Surtotu, mieux vaut discuter avec un Etat, plutôt qu'une autorité. Au risque def avoriser un Etat israélien bi-national (qui serait la conséquence d'un sabordage de l'autorité palestinienne). Mais c'est un autre calcul.