Résilience

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Un débat soulève en ce moment la communauté : celui-de la résilience. JD M en parle, preuve qu'il lit Athéna et moi de l'ami Joseph. Rendons grâce à ce dernier qui a abordé le concept depuis longtemps, par exemple dans DSI, mais aussi à propos du dernier livre de sécurité britannique. Un billet de Mars attaque du 22 août s'interroge également.

Je donne juste quelques réflexions (sur le modèle des pensées partielles)  :

Que le concept soit pertinent, pourquoi pas : il est démarqué des pathologies physiques pour décrire les pathologies morales, notamment dans ce siècle de l'émotion, notamment pour nos sociétés fragiles.

Fort bien. Je ferais juste remarquer à tous une petite chose : comment entraînez-vous les gens à la résilience ?

Une seule réponse possible : par la pratique. Tout comme les chirurgiens s'habituent au sang et ne le voient plus au moment d'opérer. Ou comme la société française au moment des attentats des années 1980, lorsque finalement elle a recommencé à faire  ses courses, y compris rue de Rennes. Bref, on ne s'y prépare pas. On subit, et on dépasse - ou pas.

Pour le reste, est-il donc utile d'en parler ?
Ne faudrait-il pas plutôt expliquer pourquoi on fait la guerre ?  La guerre tout court, pas "contre le terrorisme". Car comme je le lisais dans La Croix : la FIAS est là grâce à une résolution de l'ONU pour soutenir le gouvernement afghan. La lutte contre le terrorisme est (théoriquement), le fait de l'opération Liberté Immuable......

Pensées partielles, vous dis-je...

Olivier Kempf

Publié dans Pensées partielles

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