Syrie, Liban et Fatah el islam

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J’avais émis, il y a quelque temps, des hypothèses d’analyse de la nouvelle lutte entre Syrie et Hezbollah (voir ici et ici).

 

Je ne suis pas trop loin de la vérité puisque même des grands média  évoquent le sujet : ainsi, dans la dernière livraison du Nouvel observateur (voir ici), Farid Aichoune signe un article « Liban : qui manipule Fatah el-islam ? » qui rejoint ce que je susurrais. Il introduit un élément que je n’avais pas mentionné (par ignorance et parce que je ne suis pas un spécialiste de la région), celui de l’Arabie Saoudite.

En clair, je me plaçais du côté syrien. Cet article se place du côté des sunnites, et explique que Fatah el-islam a déclenché toutes ses opérations pour obtenir le parrainage de l’Arabie et faire contrepoids au Hezbollah.

Mais on entre ici dans une logique d’opposition chiite-sunnite qui n’est pas celle que j’avais prise. Non qu’elle soit fausse. Mais je cherche les explications plus politiques…. Car je crois que le Liban est un des derniers endroits de la région où il peut y avoir de la politique pure (et laïque).

 

Olivier Kempf

Publié dans Proche-Orient

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Z
Ah.....vous aimez le paradoxe.J'avoue que le Liban est pour moi le dernier endroit ou j'irais chercher de la politique pur.Tout à première semble déterminé par les logiques communautaires.La démocratie elle-même semble plus être un mode de gestion des conflits entre communautés qu'un gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple.
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O
<br /> <br /> Oui, c'est vrai, je paradoxe.....<br /> <br /> <br /> Mais c'est de la politique, quand meme...<br /> <br /> <br /> <br />