Oléoduc Baltique-Caspienne
Un entrefilet nous apprends que la Pologne et l'Ukraine ont signé un accord sur le lancement d'une étude sur un projet d'oléoduc allant de la mer Caspienne à la mer Baltique, contournant la Russie.
Cela m'amène à trois commentaires :
- Il s'agit bien sûr de la réponse du berger à la bergère, et de la conjonction d'intérêts pour contrer la Russie. Celle-ci a en effet contourné la Pologne en créant un oléoduc sous la Baltique qui lui permet d'atteindre l'Allemagne sans traverser la Pologne : il n'y a pas de plus grande défiance ! Quant à l'Ukraine, elle a subi l'hiver dernier la coupure de son approvisionnement en gaz dans le cadre de négociations énergétiques difficiles avec la Russie. Moscou considère que l'énergie est une arme : Varsovie et Kiev font de même.
- Cet oléoduc passera forcément par la Galicie, partie occidentale de l'Ukraine, celle qui est la plus favorable au rapprochement européen. Là encore, ce n'est pas un hasard, et on y décèle la poursuite de la politique occidentale de V. Iouchtchenko et de I. Timotchenko. Cela nous rappelle que la Pologne (et son alliée, la grande LItuanie) a longtemps dominé cette région et que la conquête russe de la Renaissance (Russie moscovite) s'est faite justement à ses dépens.
- Enfin, la traversée du troisième isthme européen nord-sud (après Méditerranée-Atlantique et Adriatique-mer du Nord) signale l'avancée de l'Europe et de ses vertus (les échanges) dans sa partie orientale. Faut-il d'ailleurs rappeler que les ancêtres des Russes, les Varègues, avaient établi leur première puissance sur le commerce entre mer Noire et mer Blatique ? Il reste qu'on se demande comment l'Ukraine rejoindra la Caspienne : à travers la mer Noire, puis la Géorgie et l'Azerbaidjan ?
En conclusion, l'élargissement européen amène l'UE en friction avec l'empire russe. Ce frottement n'est pas forcément hostile, puisque l'UE reste aussi le premier partenaire comemrcial de la Russie. Mais c'est rugueux.
Cela m'amène à trois commentaires :
- Il s'agit bien sûr de la réponse du berger à la bergère, et de la conjonction d'intérêts pour contrer la Russie. Celle-ci a en effet contourné la Pologne en créant un oléoduc sous la Baltique qui lui permet d'atteindre l'Allemagne sans traverser la Pologne : il n'y a pas de plus grande défiance ! Quant à l'Ukraine, elle a subi l'hiver dernier la coupure de son approvisionnement en gaz dans le cadre de négociations énergétiques difficiles avec la Russie. Moscou considère que l'énergie est une arme : Varsovie et Kiev font de même.
- Cet oléoduc passera forcément par la Galicie, partie occidentale de l'Ukraine, celle qui est la plus favorable au rapprochement européen. Là encore, ce n'est pas un hasard, et on y décèle la poursuite de la politique occidentale de V. Iouchtchenko et de I. Timotchenko. Cela nous rappelle que la Pologne (et son alliée, la grande LItuanie) a longtemps dominé cette région et que la conquête russe de la Renaissance (Russie moscovite) s'est faite justement à ses dépens.
- Enfin, la traversée du troisième isthme européen nord-sud (après Méditerranée-Atlantique et Adriatique-mer du Nord) signale l'avancée de l'Europe et de ses vertus (les échanges) dans sa partie orientale. Faut-il d'ailleurs rappeler que les ancêtres des Russes, les Varègues, avaient établi leur première puissance sur le commerce entre mer Noire et mer Blatique ? Il reste qu'on se demande comment l'Ukraine rejoindra la Caspienne : à travers la mer Noire, puis la Géorgie et l'Azerbaidjan ?
En conclusion, l'élargissement européen amène l'UE en friction avec l'empire russe. Ce frottement n'est pas forcément hostile, puisque l'UE reste aussi le premier partenaire comemrcial de la Russie. Mais c'est rugueux.