Technique et "fin de la conception hégelienne de l'histoire"
De l'intervention de J.-S. Mongrenier, dans "La défense antimissile en débat(s)" que je suis en train de lire, je tire ceci :
"Nous sommes en effet plongés dans ce que le philosophe Martin Heidegger nomme 'le monde de la technique', à savoir un univers dans lequel le souci des fins et les objectifs ultimes de l'Homme sont eclipsés par la seule et unique considération des moyens ; une certitude : tout ce qui peut être techniquement réalisé sera effectivement réalisé. Dans ce processus définalisé, le mouvement des sociétés humaines est le seul et unique résultat d'une compétition généralisée, conformément à un schéma évolutif néo-darwinien (mutations et sélection naturelle). En cela, il n'est peut-être pas erroné de parler de la fin de l'historicisme : fin de la conception hégelienne de l'histoire et résorption de la 'conscience historique' dans la Technique, entendue non plus comme une simple tactique vitale mais comme arraisonnement du monde".
Mongrenier ouvre son exposé par une citation de Junger, et cite Toynbee.
J'ai l'impression de références du milieu du XX° siècle, qui sont certes intéressantes, mais désuètes pour comprendre le monde contemporain.
Certes, l'Occident c'est la technique, mais est-ce seulement celà ?
Oui à la fin de la conscience historique dans sa compréhension marxiste, mais est-ce pour autant la disparition de l' histoire - la fin de l 'histoire ? Or, Mongrenier mntre que justement l'histoire est en marche.
Enfin, je me méfie du néo-darwinisme, justement pour le mal qu'il a fait (et quand on est un peu frotté de géopolitique, on sait les désastres causés par cette approche, cf. les origines allemandes du mot).
Mais cela prouve la nécessité de lire Hegel, comme je le mentionnais hier.
"Nous sommes en effet plongés dans ce que le philosophe Martin Heidegger nomme 'le monde de la technique', à savoir un univers dans lequel le souci des fins et les objectifs ultimes de l'Homme sont eclipsés par la seule et unique considération des moyens ; une certitude : tout ce qui peut être techniquement réalisé sera effectivement réalisé. Dans ce processus définalisé, le mouvement des sociétés humaines est le seul et unique résultat d'une compétition généralisée, conformément à un schéma évolutif néo-darwinien (mutations et sélection naturelle). En cela, il n'est peut-être pas erroné de parler de la fin de l'historicisme : fin de la conception hégelienne de l'histoire et résorption de la 'conscience historique' dans la Technique, entendue non plus comme une simple tactique vitale mais comme arraisonnement du monde".
Mongrenier ouvre son exposé par une citation de Junger, et cite Toynbee.
J'ai l'impression de références du milieu du XX° siècle, qui sont certes intéressantes, mais désuètes pour comprendre le monde contemporain.
Certes, l'Occident c'est la technique, mais est-ce seulement celà ?
Oui à la fin de la conscience historique dans sa compréhension marxiste, mais est-ce pour autant la disparition de l' histoire - la fin de l 'histoire ? Or, Mongrenier mntre que justement l'histoire est en marche.
Enfin, je me méfie du néo-darwinisme, justement pour le mal qu'il a fait (et quand on est un peu frotté de géopolitique, on sait les désastres causés par cette approche, cf. les origines allemandes du mot).
Mais cela prouve la nécessité de lire Hegel, comme je le mentionnais hier.